Le XVI Siècle

LE XVI SIÈCLE

C´est le siècle de la Renaissance, de l´Humanisme et de la Réforme. La découverte des Nouveaux Mondes, les avancées scientifiques ( Copernic, Amboise Paré), le développement de l´imprimerie, la redécouverte de l´ Antiquité changent la conscience que l´homme a de sa place dans l´univers et dans l´Histoire. François 1 (1515-1547), roi et mécène, favorise le nouvel élan des Arts et des Lettres. Il fait venir d´Italie Léonard de Vinci, Cellini, Le Titien, Le Primatice qui décore le château de Fontainebleau.

L´Humanisme et la Réforme

L´humanisme est un mouvement intellectuel européen de retour à la culture antique. De grands érudits (Érasme, Guillaume Budé, Thomas More, Étienne Dolet...) traduisent, diffusent, analysent les textes anciens. Ils questionnent les domaines politiques,scientifique, esthétique, religieux. Les humamistes opèrent une rupture avec la tradition médiévale, qui s´appuyait sur le commentaire des textes, et reviennent aux écrits originaux, débarrassés de leur correction. Cette méthode s´applique aussi à la Bible, traduite en allemand par Luther et en français par Lefèvre d´Étaples (1530), afin de la rendre accessible au plus grand nombre. Pour le théologien Calvin, la source unique de la foi est dans la bible. L´autorité de l´Église est donc inutile pour connaître Dieu. Il fonde une réligion réformée, le Protestantisme, condamné par l´Église catholique et les souverains français. Les guerres de la religion ensanglantent le royaume de 1562 jusqu´à ce que le roi Henri IV, en 1598, assure laliberté de conscience et accorde aux protestants le droit d´exercer leur culte.

Les genres littéraires

     La poésie
Clément Marot (1496-1544), protégé de françois 1, passe des formes médiévales (rondeau, balade...) à celles de la Renaissance (épître, élégie, sonnet).

L´école lyonnaise est révélatrice de l´influence italienne sur la poésie française. Maurice Scève célèbre l´amour platonique. Dans les sonnets et élégies de Louise Labé, la femme souffre, mais elle désire aussi.

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La Pléiade est un vivier poétique. Dans “Défense et Illustration de la Langue Française” (1549), Du Bellay invite les lettrés à écrire en français et affirme que cette langue est capable de tout exprimer. Pour cela il faut donc enrichir le lexique en réintroduisant des mots anciens, en utiliant le langage des métiers, en empruntant aux dialectes provinciaux, en créant des mots dérivés du grec et du latin. Ronsard, le “prince des poètes”, offre à la poésie ses plus beaux sonnets d´amour, exprimant la nostalgie du temps qui passe.

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Le baroque traduit l´angoisse d´un monde instable qui conduit les poètes (Phillipe Desportes, Agrippa d Aubigné) à utiliser toutes les possibilités du langage et les figures de style pour essayer de saisir ce qui se dérobe.

     Les récits

Pantagruel (1532), Gargantua (1534) donnent l´ampleur du génie contestataire de Rabelais. Les emprunts aux écrits populaires et l´exagération comique ne masquent pas le projet de l´auteur: combattre l´obscurantisme et promouvoir l´idéal humaniste.

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     Les essais

L´Institution de la Religion Chrétienne de Calvin, traduite du latin en français (1559) par l´auteur, est un manifeste en faveur de la Réforme. Dans ses Essais, oeuvre inclassable, Montaigne inetrroge, avec une grande liberté d´esprit, la condition humaine. L´auteur ne propose pas de dogmes fermés, pas de théorie arrêtées, mais suggère une attitude face à la vie.

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